Apprivoiser le Pardon – Meena

Quel bel hommage à la Vie, quel bel exemple de résilience que le récit autobiographique de Meena Goll « Apprivoiser le pardon »

Pour toutes les personnes qui souhaitent découvrir mon livre, je vous offre cet article réalisé par une lectrice du JDBN Carine Sabatini.

Meena

Quel bel hommage à la Vie, quel bel exemple de résilience que le récit autobiographique de Meena Goll « Apprivoiser le pardon ». Et pourtant, sujet sensible et difficile que le pardon …

Ce livre est l’histoire d’un parcours de vie, d’un long et sinueux chemin de guérison, écrit avec authenticité, sincérité et humilité ! Un pèlerinage vers la renaissance, vers l’aboutissement d’une quête de sens.

Un guide de survie raconté bien des années après avoir vécu « l’impardonnable », « l’insoutenable » : le suicide de son mari qui a entraîné avec lui dans la mort, ses deux enfants, dans l’incendie de leur maison en 1985. C’est dire si la route fut longue pour Meena Goll…

La préface de cet ouvrage est signée par deux très belles personnes, ayant aussi vécu la souffrance avant de choisir la résilience et d’entendre l’appel de la vie : Martin Gray et Véronique Jannot.

Que choisir : vivre ou mourir ? Comment survivre à un tel drame ? Impossible me direz-vous … Et pourtant…

Cette femme remarquable y est arrivée. Au-delà du deuil, de la douleur et du chagrin insurmontables, de cette épreuve qui a ôté tout sens à sa vie, Meena a réussi à se reconstruire.

Son long périple l’a menée à une véritable renaissance, à un « par-don » et c’est parce qu’elle n’avait plus rien à perdre que tout est devenu possible. Survivre pour que ses enfants ne soient pas morts pour rien et renaître à la vie. Mue par une force intérieure insoupçonnée, elle a réussi à transformer un vécu épouvantable en cadeau.

Pour mieux comprendre l’histoire qui est la sienne, résumons son parcours.

Une enfance pas toujours simple, un certain poids familial à porter, le refuge, très jeune, dans les livres et les rêves, déjà un sentiment d’impuissance face à la mort, un climat familial perturbé, une enfance et une adolescence marquées par l’insécurité, la présence de la rébellion et plus forte que tout, la quête de l’amour !

Et à 18 ans, sa vie commence, avec la rencontre de son futur mari… dans une dépendance « délicieuse » (dixit l’auteure) mais qui s’avèrera destructrice.

Un accomplissement professionnel, deux enfants, une maison… un parcours de vie chaotique, où se reproduit un schéma familial de souffrance, de chantage, de sacrifice et de culpabilité.

Plus tard, l’auteure sera confrontée à l’alcoolisme et la violence de son mari. Le couple fusionnel se fragilise au fil du temps, la relation devient de plus en plus conflictuelle et les épreuves de la vie les séparent au lieu de les rapprocher. Par instinct de survie, Meena choisit alors de sortir de l’enfer conjugual et demande le divorce. Décision qui conduira son mari à l’acte de folie irréparable cité plus haut.

Et là, sa vie bascule ! Point de non-retour ! Aucune foi à laquelle s’accrocher, plus aucun repère, plus de raison de vivre. Et un vide existentiel immense qui la poursuivra pendant de nombreuses années.

Jour après jour, le désespoir, la révolte, le déni, la solitude, la dépression, la souffrance perpétuelle.

Toutefois, c’est suite à cette horrible épreuve, qu’elle entamera un très très long chemin initiatique, qui la mènera à des mondes inconnus pour elle, des mondes irrationnels pour cette femme qui ne l’est pas du tout.

Ce chemin de guérison la conduira à une exploration d’elle-même, qui changera complètement sa conception de la vie et de la mort. Elle quittera peu à peu son statut de victime et vivra des expériences qui ébranleront ses notions philosophiques, ses croyances, qui changeront ses perceptions et ses pensées.

La fatalité disparaîtra peu à peu de sa vie également. C’est cette implication totale dans un véritable processus de survie qui la sauvera.

Au cours de ses voyages de par le monde, hors du temps et au cœur d’elle-même, Meena Goll vivra un nombre incalculable d’expériences, parfois hors normes mais toujours riches d’enseignements.

Toujours en quête de sens, de paix et d’équilibre intérieur, avide de réponses à ses questionnements, elle ne reculera devant rien.

Lectures, conférences, formations, ateliers, stages, séminaires, thérapies diverses, rituels, expériences chamaniques, énergétiques, de libération émotionnelle, de reconnexion à la nature, aventures tantriques, méditations, sophrologie, voyance, astrologie, réflexologie et j’en passe ! Rebirth, chakras, karma, ashram, shiatsu…n’auront plus de secrets pour elle !

Sur sa route, beaucoup de rencontres, magiques, inattendues et étonnantes, beaucoup de belles personnes bienveillantes et inspirantes, qui l’aideront à regarder les drames de sa vie de manière holistique, à sortir du jugement, de la culpabilité et de la projection, à dépasser ses peurs, à se libérer de l’emprise de ses émotions, à lâcher-prise afin d’accepter ce qui est dans l’amour de soi, à élever son niveau vibratoire et à reconstruire sa vie en miettes.

Elle apprendra ainsi qu’on peut reprogrammer nos mémoires cellulaires, que tout est une question de choix, qu’il est possible d’aimer et de s’aimer soi de manière inconditionnelle et d’être relié à tout ce qui est, en connexion avec ceux qui nous ont quittés.

Les épreuves de la vie sont, dit-elle aujourd’hui, le salut pour une ouverture de conscience exceptionnelle.

La décision de livrer son témoignage au monde vise à transmettre l’espoir et à redonner un sens à la vie, vers l’accueil d’autres possibles.

Après sa reconstruction, elle a retrouvé la paix, a pu refonder une nouvelle famille et de par ses activités de conférencière et de formatrice, elle transmet ce qu’elle appris et expérimenté et elle essaye de montrer que le bonheur se crée, se pratique.

Elle fait de l’accompagnement vers plus de conscience, de liberté et de responsabilité intérieure.

A la fin de son livre, Meena Goll nous offre une remarquable prière (Le « Notre-Père » revisité), bien au-delà des religions, à lire et relire, à partager et à offrir.

Et je terminerai l’éloge de ce récit poignant et magnifique, dont le contenu touche en plein cœur, par quelques phrases qui en sont extraites et qui donnent à réfléchir.

« Pardonner, c’est découvrir le don que nous offre la traversée des épreuves ».

« La gratitude est la porte du pardon ».

« Faire son deuil, ce n’est pas oublier mais VIVRE ».

« Etre heureux malgré tout donne un sens au pire ».

A méditer … ! Bonne lecture.

Carine Sabatini, en exclusivité pour le JDBN

 

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