Le Paradis ou l’Enfer

Après tout un cheminement pour chercher le chemin du bonheur, j’ai fini par réaliser qu’il n’existait qu’à un seul endroit : en moi. Et que le sens de la vie est celui que je lui donne.

Notre façon de traverser cette existence et d’en interpréter les signes fait notre Paradis ou notre enfer.

Ce que nous choisissons de faire de ce qui nous arrive est notre capacité à créer un monde où il faut bon vivre avec soi et les autres.

Nous ne sommes pas séparés les uns des autres et reconnaitre que nous ne faisons qu’Un est le début de l’éveil

Je ne résiste pas à vous offrir cette parabole.

 

Joie au Cœur

Meena

LE PARADIS OU L’ENFER

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu… Il lui dit : “Seigneur, j’aimerais savoir comment est le paradis et comment est l’enfer ?”

Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l’une d’entre elles et permit ainsi au saint homme de regarder à l’intérieur.

Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde.

Et, au milieu de la table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l’arôme délicieux. Le saint homme saliva d’envie.

Les personnes assises autour de la table étaient maigres et livides. Elles avaient, toutes, l’air affamé. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachés à leurs bras.

Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et remplir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères à leur bouche.

Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.

Dieu lui dit : “Tu viens de voir l’enfer.”

Tous deux se dirigèrent alors vers la seconde porte.

Dieu l’ouvrit, et la scène que vit le saint homme était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées de cuillères aux longs manches. Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient en riant.

Le saint homme dit à Dieu : “Je ne comprends pas !”

“Eh bien, c’est simple, répondit Dieu à sa demande, c’est juste une question de fraternité. Les seconds ont appris à se nourrir les uns les autres, ils seront toujours rassasiés

C’est cela le Paradis.

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